je te le dirais quand je le saurais car je ne le suis pas encore...
moins d'idées noires certes,
des séances de psychiatre,
des antidépresseurs,
des anxiolytique
une infirmière qui passe toutes les deux semaines à domicile...
je l'ai vu aujourd'hui et je parle encore aujourd'hui de culpabilité dans tout ça car la première fois que j'ai osé aller vers une "amie" pour lui dire ce qu'il me faisait elle m'a sorti que comme j'étais toujours avec lui il m'avait pas violée alors je me suis refermée comme une coquille d'huître...
je le vois encore dans mes cauchemars
et j'ai l'impression que tout est détruit chez moi...
les sentiments possible un jour pour un autre,
mon estime personnelle,
la silhouette que j'avais réussi à avoir par de nombreux efforts
tout tout tout....
on m'aide à vivre le quotidien de façon moins angoissante mais je sais pertinemment que jamais je ne vivrais avec cette étincelle que j'avais avant lui...
j'avais 21 ans quand je l'ai connu, pleine de projets, d'envie, d'espoir, de passions, d'entrain...
aujourd'hui j'en ai 27, cela fait trois ans que j'ai échappé à sa personne mais j'ai l'impression qu'il est toujours dans mon ombre...
parfois j'ai encore peur de le recroiser quand je me trouve dans un endroit qu'on fréquentait tous les deux... les sorties ciné et autres, c'est toute une épreuve...
en plus je suis sure qu'il serait fière de voir le travaille de démolition qu'il a accompli sur moi, de voir qu'il a toujours du pouvoir sur moi quelque part..
tout est difficile, tout est un combat...
alors que j'aimais être féminine, je m'était des survêt, je me maquillais plus, je restais dans le noir, je m'isolais encore plus
alors j'avance par petite victoire mais c'est tellement long que je crois que j'en verrais jamais la fin, surtout les jours ou tout me revient comme si c'était hier...
parfois j'aimerais qu'on soit fait comme un ordi pour effacer le fichier du disque dur...